Somnifères : Pourquoi ils ne procurent pas un sommeil réparateur ?

Les somnifères, consommés chaque jour par des millions de français, peuvent finalement devenir un calvaire pour ceux qui en prennent. Bien qu’ils aident à dormir, le sommeil obtenu n’est pas des plus réparateurs. Ce qui engendre de nombreux problèmes sur la santé. Découvrez la vérité sur ces « médicaments du sommeil ».

Les médicaments pour dormir sont parmi les plus consommées. Cette solution peut être nécessaire à certains moments de la vie. Mais il convient de faire très attention, et pour cela mieux vaut s’en tenir à un usage ponctuel.

Un sommeil artificiel

Le sommeil obtenu avec un somnifère n’est pas un sommeil naturel, ce genre de médicaments sont, certes efficaces pour faciliter l’endormissement, pour augmenter la durée du sommeil, mais en ce qui concerne la qualité du sommeil les choses sont plus compliquées. La qualité du sommeil est moindre et sans intérêt, puisque le sommeil n’est pas comme il doit l’être, c’est-à-dire réparateur.

Pour mieux comprendre

La plupart des somnifères agissent de la même façon. Les substances utilisées agissent sur les muscles. Elles vont permettre de se relaxer. Les anxiolytiques endorment le cerveau, faisant entrer le « patient » dans un sommeil. L’endormissement arrive plus vite, les réveils sont peu fréquents, et la durée de sommeil est allongée. Cependant, il y a une forte augmentation du sommeil au stade sommeil lent et une diminution au stade sommeil paradoxal. Hors, si ces deux cycles sont importants lors du sommeil, c’est le cycle paradoxal, celui des rêves, qui va permettre de récupérer. S’il est trop court, il n’y aura pas de réparation.

Les somnifères en prise occasionnelle

La prise de médicaments hypnotiques est d’ailleurs très peu conseillée, cela doit rester occasionnel, notamment parce que les inconvénients sont de taille. Tout d’abord, il y a cet aspect de peu d’efficacité pour un sommeil réparateur, puis un autre problème de taille, l’accoutumance.

Lorsque la prise se répète durant plusieurs soirs, le cerveau sait qu’il pourra s’endormir dès la prise, c’est d’ailleurs ce qui arrive. En quelques sortes, il régule l’horloge biologique avec l’heure de prise, cela devient donc une habitude. Il se trouve que ses petites pilules, lors d’une prise à long terme, sont moins efficaces. Si le cerveau a plus de mal à s’endormir, il en demandera davantage. Ceci pour expliquer le phénomène de l’accoutumance qui peut empêcher de trouver le sommeil, mais aussi de ne plus pouvoir régler son horloge biologique.

Une hygiène de vie est primordiale

Pour ne pas tomber dans la dépendance des somnifères, la meilleure solution est évidente. Une bonne hygiène de vie dans laquelle on intègre un rituel, notamment en appliquant des horaires pour se coucher, une alimentation adéquate en privilégiant des aliments sains et en supprimant les boissons gazeuse, le café, les sucres rapides… Qui sont des stimulants qui apportent de l’énergie. Il faut aussi adopter des exercices physiques réguliers. Une personne sédentaire aura plus de mal à s’endormir, car le corps réclame moins de repos.

L’environnement est aussi important, il convient de créer une ambiance propice au repos. La chambre à coucher doit être peu éclairé, peu bruyante, à bonne température et surtout elle ne doit servir qu’à dormir (et pour les câlins), ramener son ordinateur, téléphone, télé…est une grosse erreur.

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